
La décadence, c'est Sardanapale allumant le brasier au milieu de ses femmes, c'est Sénèque, s'ouvrant les veines en déclamant des vers, c'est Pétrone masquant de fleurs son agonie. [...] C'est l'art de mourir en beauté. [...] Nous pouvons faire une application ironique et nouvelle de ce mot, en y sous-entendant la nécessité de réagir par le délicat, le précieux, le rare, contre les platitudes des temps présents : même s'il était impossible de laver complètement le mot décadent de son mauvais sens, cette injure pittoresque, très automne, très soleil couchant, serait encore à ramasser, en somme !"
(Ernest Raynaud, "Les poètes décadents")

2 commentaires:
J'ai beaucoupé aimé ton émission, encore une fois. J'ai beaucoup de plaisir à t'entendre et t'écouter parler. Je ne savais pas que tu étais fan de Dumas... pour l'amour fou et le snobisme cinématographique, j'étais déjà ua courant :-)
Merci du commentaire ! Tant mieux si ça t'a plu. Chaque semaine, je tâche de présenter des choses intéressantes.
Oui, Dumas était un conteur incroyable de qui on a beaucoup à apprendre...
Continuons donc tous nos projets respectifs !
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