Quelques sources, en vrac, pour vous donner une idée des titres et des périodiques qui accueillaient ces écrits :
[ANONYME], « Terrible résultat de la lecture des mauvais livres », Album des familles, vol. 5, no 3, mars 1880, p. 141-142.
[ANONYME], « Les mauvais livres », Le Foyer domestique, vol. 4, no 71, juillet 1879, p. 338-339.
BÉDARD, [Marie] H[ercule], « La prohibition des livres », Revue canadienne, vol. 29, no 6, juin 1893, p. 341-350.
FRANC, Louis, « Mauvais Livres et mauvais feuilletons », Revue canadienne, vol. 27, no 4, avril 1891, p. 194-199.
LACASSE, Z., « Nos ennemis écrivains », Une quatrième mine. Dans le camp ennemi, Montréal, Librairie St-Joseph, Cadieux & Derome, 1893, p. 93 à 114.
Perte de l'innocence
Dégoût de l'étude sérieuse
Jugement faussé et "intelligence brûlée"
Coeur flétri
Coeur endurci
"On pleure sur des malheurs imaginaires et on ignore les vrais"
Fait aimer le luxe
Rend infidèle
Fait connaître trop tôt les duretés de la vie aux enfants
Montre la débauche
Rend moins pieux
Fait délaisser "les occupations graves et utiles"
Rend moins doux
Rend moins obéissant
Rend moins gai
Entraîne des habitudes coupables
Rend morose
Rend inquiet
Détruit la famille
Rend moins intelligent
Fait perdre l'honneur
Fait perdre la modestie
Trop d'idéalisation fait en sorte qu'on ne supporte plus la vie réelle
Rend moins patriote
"Arme le bras de l'assassin"
Laisse entrer l'argot
Laisse entrer les vices
Laisse entrer le crimeCar :
Les romans mêlent vérité et mensonge
Il y a beaucoup de mauvais livres
Il y a peu de bons livres (logique, vu l'affirmation précédente)
Les livres sont le fléau du 19e siècle
Les romans/dime novels rendent fou
Tout le monde lit les mauvais livres, mais tous les romans ne valent rien
Mais, au moins, cette affirmation réconfortera le lectorat masculin : selon une idée répandue à l'époque, les mauvais livres ravagent plus les femmes que les hommes.