J'ai déjà parlé à quelques reprises du cinéaste et écrivain Jean Rollin sur ce blogue. La découverte de son cinéma, alors que j'étais âgé de seize ou dix-sept ans, a certainement été un moment mémorable. Le climat onirique de ses films, la littérarité de leurs dialogues, l'étrangeté revendiquée de leur scénario et leur identité fortement européenne constituaient autant de surprises après la découverte des classiques américains du fantastique signés Carpenter, Romero et autres. Lorsque les éditions Fleuve Noir firent paraître dans leur collection "Angoisses" le roman Les Deux orphelines vampires de Rollin, je me le suis aussitôt procuré, et j'en garde un vif souvenir, imprégné d'un parfum printanier. Par la suite, j'écrivis à Rollin pour lui transmettre mes compliments. J'eus l'occasion, au fil des années, d'échanger quelques lettres avec lui et de préparer un dossier consacré à son oeuvre, dossier qui parut dans le défunt périodique imagine... (numéro 78).
Une dizaine d'années plus tard, l'homme venait présenter à Montréal son dernier film, La Nuit des horloges. En proie à des ennuis de santé depuis un bon moment déjà, il se montra malgré tout à la fois humble, généreux (donnant autour de lui livres et DVD) et anxieux de découvrir la réception critique de son film.29 mars 2013
Jean Rollin, par-delà le temps
J'ai déjà parlé à quelques reprises du cinéaste et écrivain Jean Rollin sur ce blogue. La découverte de son cinéma, alors que j'étais âgé de seize ou dix-sept ans, a certainement été un moment mémorable. Le climat onirique de ses films, la littérarité de leurs dialogues, l'étrangeté revendiquée de leur scénario et leur identité fortement européenne constituaient autant de surprises après la découverte des classiques américains du fantastique signés Carpenter, Romero et autres. Lorsque les éditions Fleuve Noir firent paraître dans leur collection "Angoisses" le roman Les Deux orphelines vampires de Rollin, je me le suis aussitôt procuré, et j'en garde un vif souvenir, imprégné d'un parfum printanier. Par la suite, j'écrivis à Rollin pour lui transmettre mes compliments. J'eus l'occasion, au fil des années, d'échanger quelques lettres avec lui et de préparer un dossier consacré à son oeuvre, dossier qui parut dans le défunt périodique imagine... (numéro 78).
Une dizaine d'années plus tard, l'homme venait présenter à Montréal son dernier film, La Nuit des horloges. En proie à des ennuis de santé depuis un bon moment déjà, il se montra malgré tout à la fois humble, généreux (donnant autour de lui livres et DVD) et anxieux de découvrir la réception critique de son film.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)

Aucun commentaire:
Publier un commentaire