Passage intéressant : "La culture gothique abhorre le "naturel", autant que le "réalisme" : c'est d'ailleurs en réaction au néoréalisme que le cinéma italien fantastique s'est développé. Le cinéma gothique, d'essence mélancolique, aime nous plonger dans un passé plus ou moins lointain, incertain. Il succède aux histoires qui se racontent au coin de l'âtre, dans la pénombre, que seules les projections de flammes viennent contraster".
19 mai 2008
Trompe-l'oeil et vrac gothique
Je poursuis en ce moment ma lecture du Dictionnaire Gothic [sic] publié chez SCALI sous la direction de Patrick Eudeline.
Passage intéressant : "La culture gothique abhorre le "naturel", autant que le "réalisme" : c'est d'ailleurs en réaction au néoréalisme que le cinéma italien fantastique s'est développé. Le cinéma gothique, d'essence mélancolique, aime nous plonger dans un passé plus ou moins lointain, incertain. Il succède aux histoires qui se racontent au coin de l'âtre, dans la pénombre, que seules les projections de flammes viennent contraster".
Cette mélancolie est très présente dans le dernier film de Jean Rollin, La Nuit des horloges. Le cinéaste y invente "l'autofiction post-mortem et in absentia" - le terme est de moi et non de Rollin. Il imagine comment ses proches réagiront après sa mort. Puisque Rollin est en mauvaise santé ces temps-ci, on comprendra que la réflexion n'a rien de léger...
Passage intéressant : "La culture gothique abhorre le "naturel", autant que le "réalisme" : c'est d'ailleurs en réaction au néoréalisme que le cinéma italien fantastique s'est développé. Le cinéma gothique, d'essence mélancolique, aime nous plonger dans un passé plus ou moins lointain, incertain. Il succède aux histoires qui se racontent au coin de l'âtre, dans la pénombre, que seules les projections de flammes viennent contraster".
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