À l'automne 2004, on m'avait demandé d'écrire une mini-entrevue avec moi-même (!) pour diffusion au Collège Laflèche où j'enseignais la littérature (soit dans l'un des journaux du Collège ou sur le site de cette institution). Ce texte est demeuré inédit. Le voilà en première :
Professeur au Collège Laflèche, Frédérick Durand vient de publier son septième roman, L’île des Cigognes fanées, paru en août dernier chez La Veuve Noire éditrice. Ce roman fantastique se réclame de l’actualité à plus d’un titre, puisqu’il se déroule notamment dans le milieu olympique ! L’Île des Cigognes fanées raconte comment Alain Dalenko, un jeune professeur du Collège de Noireterre, se voit confier une mission très particulière : devenir juge pour des Jeux Olympiques surnaturels, qui se déroulent dans l’étrange ville de Monochrome. Dalenko devra évaluer des épreuves aussi curieuses que l’athlétisme nucléaire, le nautisme spectral, le débandelettage des momies ou le dressage d’icebergs. Lors d’une rencontre… fantastique, Durand le professeur a accepté d’interviewer Durand l’auteur…
Question – Dans L’Île des Cigognes fanées, vous décrivez le quotidien d’un professeur qui enseigne à une classe d’étudiants dangereux dotés de pouvoirs surnaturels. S’agit-il d’un reflet du réel ?
Réponse – Mes étudiants me surprennent parfois par leur vivacité d’esprit. Lisent-ils les réponses dans mes pensées ? Je préfère croire que, d’une année à l’autre, je découvre beaucoup de talent dans mes classes.
Question – Pourquoi cette persistance à œuvrer dans le genre fantastique ?
Réponse – J’ai écrit des textes qui appartiennent à d’autres genres littéraires (notamment un texte de prose poétique pour Le Sabord, périodique d’art et de littérature). Mes prochaines parutions (si les éditeurs acceptent ces romans) devraient d’ailleurs explorer d’autres univers, notamment le roman historique.
Question – Quelles sont vos influences ou vos auteurs favoris ?
Réponse – J’ai une prédilection pour les auteurs méconnus ou inconnus, qui pratiquent une littérature déstabilisante et audacieuse. J’aime particulièrement la série de romans fantastiques publiés au Fleuve Noir par Marc Agapit au courant des années 1960. Je suis aussi attiré par le roman noir français, par exemple celui que pratiquaient de véritables « titans » de l’écriture comme André Héléna, Claude Ferny ou, plus récemment, Georges-Jean Arnaud. Ces auteurs n’hésitent jamais à bien situer leurs œuvres dans un contexte social précis, ce qui les rend encore plus troublantes. Au Québec, j’apprécie entre autres Patrick Senécal dont la force de frappe est très efficace.
Question – Avez-vous un conseil ou un truc à donner aux étudiants du Collège Laflèche qui aimeraient un jour être publiés ?
Réponse – Ne jamais se décourager. Écrire, réécrire, ré-réécrire. Se dire que presque tous les écrivains reçoivent des refus de la part des éditeurs, à leurs débuts. Il faut y voir un défi et s’efforcer de faire mieux.
Note de 2007 : le roman historique en question, AU CARREFOUR DES 3 ÉCLIPSES, parut en 2006 chez JCL.
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5 commentaires:
Salut l'ami Fred,
Ce texte me dit vaguement de quoi...
En passant, tu pourrais peut-être mettre notre blogue dans ton blogroll... de même en passant...
;))))
Pierre
S'il y a un problème, je peux retirer ce texte. Vous me le direz.
Frédérick
Eh ben. On fait des découvertes aujourd'hui.
Tu parles du lien vers les 3 écrivains ?!!
Ohoh ! Il y a de belles photos de John Saxon et de Jack Palance, pour les amateurs !
hehe. Oui, je parle bien de ce blog inconnu. Pas eu le temps de le parcourir adéquatement, mais ça sera fait.
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