Avoir envie de partir à bord d'un véhicule pour une destination dont on ne reviendra jamais. Se voir disparaître à l'horizon alors que le générique défile. Hold tight. Again and again...
Auteur et musicien, Frédérick Durand a une prédilection pour le fantastique, le surréalisme, l'onirisme, le psychédélisme...
Voilà quelques mois, vers la mi-janvier, paraissait le dernier album de DANIEL DARC, Amours suprêmes.
J'ai découvert sa musique via le meilleur album de TAXI GIRL, Seppuku (1981), dont les textes alignaient tour à tour leurs fantasmagories sombres et tourmentées. Un musée des horreurs qui promettait peut-être des frissons instantanés et faciles, certes, mais, néanmoins... Déjà des chansons de deuils et de violences, Viviane Vog (qui tranche ses veines), La femme écarlate, Avenue du crime, Les damnés, etc. Ambiances musicales à mi-chemin entre les DOORS et les STRANGLERS, avec les claviers proéminents de Laurent Sinclair. Acheté en vynile alors que j'étais adolescent, mais déjà paru depuis une dizaine d'années.
TAXI-GIRL, c'était le suicide et l'autodestruction greffés à une musique en apparence anodine. Les membres ont disparu l'un après l'autre : morts, séparations, etc. De cinq qu'ils étaient au départ, à la fin, ils n'étaient que deux. Darc et Mirwais. C'était logique qu'il n'en reste qu'un à un moment donné, soit en 1986... Enfin, si l'on peut dire, puisque les deux ont continué à faire de la musique. Mirwais pour Madonna. Darc pour lui-même. Pas trop difficile de choisir son camp.
Darc, à qui demande pourquoi il boit et prend de la drogue, pourquoi il se cause ces problèmes, il répond :
Ayant été littéralement débordé ces derniers temps, je n'ai guère eu le temps d'entretenir ce blogue. Je prépare toutefois quelque chose sur ma dernière visite au marché aux puces de Shawinigan, lors delaquelle j'ai réalisé un reportage-photo plutôt amusant.